Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'AVANCEE

Association partenaire
d'Autisme France

Membre fondateur de
 l'URAFSE
Union Régionale
Autisme France Sud-Est

Rechercher

Formation

Soutenez l'association

28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 01:00

l'administration d'ocytocine améliore le comportement social des autistes


L'équipe du Centre de neuroscience cognitive
(CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1), dirigée par Angela Sirigu,
montre que l'administration intranasale d'ocytocine, 
améliore significativement les capacités des patients autistes
à interagir avec les autres personnes.

Pour ce faire, les chercheurs ont administré de l'ocytocine à 13 patients autistes
puis ils ont observé le comportement social des patients pendant des jeux de balle
et des tests visuels de reconnaissance de visages exprimant différents sentiments.
Leurs résultats, publiés dans PNAS le 15 février 2010,
montrent ainsi le potentiel thérapeutique de l'ocytocine
pour traiter les troubles sociaux dont souffrent les patients autistes.


L'ocytocine est une hormone qui favorise l'accouchement et la lactation. Elle joue un rôle crucial dans le renforcement des comportements sociaux et émotionnels. De précédentes études qui ont mesurées le taux de cette hormone dans le sang des patients ont montré qu'elle était déficitaire chez les patients atteints d'autisme.
L'équipe d'Angela Sirigu du Centre de neuroscience cognitive à Lyon a donc fait l'hypothèse qu'une déficience de cette hormone pourrait être impliquée dans les problèmes sociaux des autistes. L'équipe, en collaboration avec le Dr Marion Leboyer de l'Hôpital Chenevier, à Créteil, a examiné si l'administration de l'ocytocine pouvait améliorer le comportement social de 13 patients souffrant d'autisme de haut niveau (HFA) ou du syndrome d'Asperger (SA). Dans ces deux formes d'autisme, les malades ont des aptitudes intellectuelles et linguistiques normales mais n'arrivent pas à s'engager spontanément dans des situations sociales. Ainsi au cours d'une conversation, les sujets dévient la tête et les yeux pour ne pas croiser le regard de l'autre.

Les chercheurs ont tout d'abord observé le comportement social des patients pendant qu'ils interagissaient avec trois personnes dans un jeu de balle. Trois profils étaient représentés : un joueur renvoyant toujours la balle au patient, un joueur ne renvoyant pas la balle au patient et enfin un joueur qui renvoyait indifféremment la balle au patient ou aux autres joueurs. A chaque fois que le patient recevait la balle, il gagnait une somme d'argent. Le jeu était recommencé 10 fois pour permettre au patient d'identifier les différents profils de ses partenaires et agir en conséquence. Sous placebo, les patients renvoyaient la balle indistinctement aux 3 partenaires. Au contraire, les patients traités par l'ocytocine discriminaient les différents profils et renvoyaient la balle au partenaire le plus coopérant.

Les chercheurs ont également mesuré le degré d'attention aux signaux sociaux des patients en leur faisant observer des séries de photos représentant des visages. Sous placebo, les patients regardent la bouche ou en dehors de la photo. Mais après avoir inhalé de l'ocytocine, les patients montrent un degré d'attention plus élevé aux stimuli faciaux : ils regardent les visages et on observe même une augmentation des regards portés précisément sur les yeux des visages photographiés.

Pendant ces tests, les chercheurs ont également contrôlé les effets comportementaux par des mesures physiologiques du taux d'ocytocine plasmatique avant et après la pulvérisation nasale.. Avant la pulvérisation nasale, le taux d'ocytocine était très bas. Après la prise d'ocytocine, le taux dans le plasma augmente.

Les résultats de ces tests montrent donc que l'administration d'ocytocine permet aux patients autistes de s'adapter au contexte social en identifiant des comportements différents parmi les membres de l'entourage et d'agir en conséquence en montrant plus de confiance envers les individus les plus coopérants. L'ocytocine diminue également la peur des autres et favorise le rapprochement social.

Cette étude est une des premières à démontrer un effet thérapeutique potentiel de l'ocytocine sur les déficiences sociales dans l'autisme. Certes, des variations interindividuelles sont retrouvées dans la réponse au traitement et les chercheurs reconnaissent l'importance et la nécessité de poursuivre ces travaux. Ils vont notamment étudier les effets à long terme de l'ocytocine sur l'amélioration des troubles de la vie quotidienne des patients autistes et son efficacité à un stade précoce de la maladie.

Source
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1793.htm

Références :

E Andari, J-R Duhamel, T Zalla, E Herbecht, M Leboyer, A Sirigu (2010) Promoting social behavior with oxytocin in high-functioning autism spectrum disorders, PNAS, in press.

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 18:00


Pour participer à l'édude cliquez sur l'image pour avoir la marche à suivre


Il s'agit de répondre à un questionnaire assez volumineux car il permet de retracer le parcours de l'enfant
éventuellement un entretien au domicile (si la famille le souhaite uniquement)

 

Partager cet article
Repost0
21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 01:00


NOUVELOBS.COM | 20.05.2009 | 15:47
Les chercheurs de l’Université de Californie ont découvert une variante d’ un gène apparaissant beaucoup plus fréquemment dans les familles où plusieurs garçons sont atteints de troubles autistiques.

L’autisme et les troubles envahissants du développement (TED) –également appelés les troubles du spectre autistique- forment un ensemble de pathologies diverses, impliquant des difficultés à communiquer et à établir des relations sociales, des retards mentaux plus ou moins invalidants selon les cas. Le risque d’avoir un enfant autiste est 45 fois plus élevé dans les familles où il y a déjà un autiste que dans la population générale. Ce qui suggère qu’il existe une prédisposition génétique pour les troubles autistiques.

Il existe également une autre particularité dans cette maladie : elle affecte beaucoup plus les garçons que les filles. L’autisme classique les touche quatre fois plus souvent et si on prend en compte l’ensemble des pathologies autistiques, tels que le syndrome d'Asperger, les garçons sont diagnostiqué 10 fois plus souvent que les filles.

Les généticiens de l’Université de Californie ont découvert une variante d'un gène appelé CACNA1G qui pourrait influer sur le risque de développer cette maladie, en particulier chez les garçons. Une avancée qui fait l’objet d
’une publication dans la revue Molecular Psychiatry. « Il s'agit d'une conclusion solide », a déclaré le Dr Stanley Nelson, professeur de génétique humaine à la David Geffen School of Medicine.

«Nous avons constaté qu’une variante de ce gène apparait plus fréquemment dans l'ADN des familles qui comptent plusieurs garçons atteints d’autisme, mais pas de filles touchées», a-t-il expliqué. Situé dans une région du chromosome 17, que des études antérieures ont lié à l'autisme, CACNA1G pourrait donc expliquer la proportion élevée d’individus masculins souffrants de troubles autistiques.

Comment ce gène contribue à l'augmentation du risque d'autisme, la question n'est pas encore élucidée, mais selon le Dr Nelson il ne peut pas de toute façon être considéré comme un facteur de risque isolé et suffisant pour expliquer l’apparition de la maladie. « Cette variante est une seule pièce du puzzle. Nous avons besoin de plus de recherche pour identifier l'ensemble des gènes impliqués dans l'autisme et résoudre ce puzzle. »
 
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
20/05/2009 

Partager cet article
Repost0
27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 01:00

[Panorama du médecin] Une étude française qui vient d’être publiée dans PLoS One montre l’existence d’anomalies cérébrales à l’IRM en rapport avec certaines formes d’autisme.

Présentée par ses auteurs (Commissariat à l’énergie atomique, Inserm, AP-HP), le 10 février, devant les membres de l’Académie nationale de médecine, cette étude, qui a inclut 154 enfants dont la moitié autistes, rapporte des lésions chez 48 % des enfants malades.

Essentiellement situées dans le lobe temporal, région impliquée dans le langage et la vie sociale. Ainsi, « les analyses statistiques montrent une diminution de la substance grise au niveau du sillon temporal supérieur chez 21 enfants autistes », ont précisé les auteurs à l’Académie. En outre, les études en TEP montrent une diminution du débit sanguin cérébral au repos dans les mêmes régions. Enfin, des études fonctionnelles montrent l’absence d’activation du sillon temporal supérieur lors de certains exercices (présentation de sons complexes) chez les enfants autistes. Les auteurs concluent qu’« il existe ainsi un substratum anatomique et fonctionnel sous-tendant les anomalies de traitement des messages sociaux environnants ».

PLoS One. 10 février 2009

 

Partager cet article
Repost0